Post de Louis Carle

de WeWork à Soho House, un constat s’impose : vendre du lifestyle comme une tech company ne fonctionne pas. lundi 18 août 2025, après 4 ans de galère en Bourse, MCR Hotels rachète Soho House à hauteur de 2,7 milliards de dollars. chapeau pour l’exploit : bâtir un empire hospitality de cette envergure à partir d'un club, c'est de l'excellence pure. pourtant, ce rachat valorise les 48 clubs de Soho House à 9$ par action. (contre 14$ lors de l’IPO). en 2021, la promesse était alléchante : "on va scaler l'exclusivité comme Netflix scale le contenu." sauf que le “premium for everyone” est une illusion. exclusivité ≠ scalabilité. ce qui fonde une marque premium (rareté, appartenance, le mythe) ne se démultiplie pas comme un SaaS. vouloir démocratiser l'exclusivité, c'est diluer sa valeur. les chiffres parlent d’eux-même : - 2023 : 118 millions de pertes - 2024 : 163 millions de pertes - 2025 : rachat à 9$ vs IPO à 14$ (-36%) la bourse déteste l’ambiguïté. les marchés récompensent des modèles lisibles et prévisibles. or l'hospitality "expérientielle" repose sur l'intangible : culture, atmosphère, communauté. des actifs impossibles à valoriser trimestre après trimestre. une belle preuve que dans le luxe, small is lovable. cependant, Soho House peut encore se sauver en se recentrant sur ce qui a fait son succès : moins de volume, plus d'impact par membre. ajouter Ashton Kutcher au board fait les gros titres, mais ne résout rien. les investisseurs l’ont compris : l'hospitality, c'est de l'exécution, pas du glamour. ↳ j’ouvre le débat : les lifestyle brands sont-elles condamnées à rester privées pour autant ? je vous partage un contre-exemple français en commentaire ⬇︎

à Paris, il y a une startup qui refuse de laisser Google et Jeff Bezos décider de votre espérance de vie en bonne santé. Zoī est l’un des rares projets français sur le créneau de la longévité. et ils ont déjà levé 20 millions d’€ auprès de Xavier Niel et Rodolphe Saadé. (pour ne citer qu’eux). pendant qu'Alphabet injecte des milliards dans Calico Life Sciences, que Bezos finance Altos Labs, la France reste à la traîne. pourtant, l'enjeu est colossal. car nous vivons 82 ans en moyenne. mais seulement 63 ans en bonne santé. 20 ans de vie avec des limitations physiques ou mentales. 20 ans où notre famille assiste, impuissante, à notre déclin. Zoī parie sur une approche différente : la médecine préventive ultra-personnalisée. fini le "one-size-fits-all". place aux protocoles sur-mesure, aux données biométriques en temps réel, à la data-science appliquée à votre métabolisme. comme ils le disent : “nous ne soignons pas vos maladies, nous optimisons votre santé”. alors non, nous ne pouvons pas tous nous offrir les protocoles de Bryan Johnson à 2 millions de dollars par an. par contre, le modèle de Zoī est une formidable opportunité de repenser notre rapport à la santé. en France, la logique est simple : 1/ on néglige sa santé pendant 50 ans. 2/ on espère que la médecine (et la sécurité sociale) nous sauve. Zoī ne cherche pas à rajouter des années à nos vies. mais plutôt de la vie à nos années. ps: pour en savoir plus sur les deux cofondateurs, je vous les présente en commentaire 👇

13 ans à construire Maddyness et toujours les mêmes phrases insupportables. voici le Top 10 qui donnent envie de hurler quand on monte sa boîte : 𝟏/ 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐬𝐭-𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐮 𝐯𝐚𝐬 𝐠𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ ? réponse : j’imagine que je vais ouvrir une cagnotte Leetchi comme tout le monde. 𝟐/ 𝐭𝐮 𝐧𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐝𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐮𝐧 𝐯𝐫𝐚𝐢 𝐣𝐨𝐛 𝐩𝐥𝐮𝐭𝐨̂𝐭 ? réponse : t’inquiète je ne vais pas me lancer sur LinkedIn 😏 𝟑/ 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐂𝐕, 𝐜̧𝐚 𝐯𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐯𝐢𝐝𝐞 𝐬𝐢 𝐭𝐮 𝐭𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬... réponse : pas autant que le vide dans mon coeur si je ne me lance pas. 𝟒/ 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐭𝐮 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐏𝐨̂𝐥𝐞 𝐄𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 ? réponse : non, sinon ça se saurait. (et puis on dit France Travail aujourd’hui) 𝟓/ 𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐭, 𝐭𝐮 𝐧'𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐠𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬... réponse : mes stagiaires ? ce sont mes co-fondateurs qui s’ignorent. en plus ils bossent pour des croissants, c'est du win-win. 𝟔/ 𝐭𝐮 𝐚𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ ? réponse : j’ai demandé à ChatGPT et à mes 47 abonnés Instagram. l’authentification à deux facteurs, tu connais ? 𝟕/ 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞𝐫, 𝐜̧𝐚 𝐧𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞𝐫𝐚 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬... réponse : merci pour la prescription de motivex. tu prends la carte vitale ? 𝟖/ 𝐣𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝟏𝟐 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐨𝐢 ! réponse : oui, mais pas 13... 𝟗/ 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐢, 𝐣'𝐚𝐢 𝐮𝐧 𝐛𝐨𝐧 𝐣𝐨𝐛, 𝐞𝐭 𝐣'𝐚𝐢 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐥𝐞 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭... réponse : tu parles de tes compétitions d’HYROX, là ? non merci, je préfère mon vélo ! 𝟏𝟎/ 𝐨𝐧 𝐧'𝐚𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐚̀ 𝐬𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐫 réponse : c’est vrai. mais regarde le bon côté des choses, tu économises deux pintes et moi une séance de psy ! 𝐛𝐨𝐧𝐮𝐬 : 𝟏𝟏/ 𝐬𝐢 𝐜̧𝐚 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞, 𝐣𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢 𝐭𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐬𝐮𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫 ! réponse : et si ça ne fonctionne pas, ton soutien, je me le mets où je pense ? une 12e phrase entendue à nous partager ? 👇 ps : ces phrases viennent d’une idée originale d’Etienne Portais. un de nos premiers cartons ! le post avait atteint 100K lecteurs et Topito l’avait repris directement (un média que j’apprécie - toujours - beaucoup). que de bons souvenirs.

premier post LinkedIn écrit sur un coup de tête. deux ans plus tard : TOP 15 des dirigeants français (merci Favikon). voici mes retours : Favikon n’est pas une agence d’influence. c’est une plateforme spécialisée dans l’analyse des leaders d’opinion. alors oui c’est symbolique. mais ça dit quelque chose : la parole des dirigeants est devenue un levier stratégique. donc quand on m’a appris la nouvelle, j’ai ressenti une immense gratitude pour cette nomination. ce que j’ai appris en deux ans de publication : - la sincérité bat le storytelling fabriqué. - les bons contenus créent des ponts, pas des murs. - on peut structurer une communauté sans étaler sa vie et tomber dans le pathos. et surtout : assumer sa voix est primordial. mon parcours en chiffres : +2M de vues par an. +660k membres touchés. +5000 abonnés depuis août 2024. si ces résultats sont encourageants. l’impact réel de LinkedIn dépasse largement les statistiques. cette plateforme est devenue mon écosystème pour : - créer des connexions qui n’auraient jamais eu lieu autrement, - rencontrer un éditeur pour notre prochain livre, - générer des dizaines d’échanges à propos de Curiosity en 24h. en soi, une vision plus claire de ce que je veux construire. aujourd’hui, les marques ne peuvent plus se permettre de rester silencieuses sur les enjeux de société. car la parole et l’influence sont devenus des leviers de croissance incontournables. c'est justement l'ambition de notre cabinet de conseil, Curiosity. aider les dirigeant(e)s à adresser leurs enjeux opérationnels, du narratif à la levée de fonds, de l’acquisition au go-to-market, en passant par les enjeux de positionnement. PS : encore merci à celles et ceux qui lisent, commentent, partagent ou challengent. vous êtes la meilleure boussole.

à 28 ans, ce français veut faire trembler la SNCF en réinventant le train de nuit. un prix d’appel à 79€ et une vision séduisante : c’est le rêve de Thibault Constant, alias “Simply Railway” sur YouTube (290k abonnés), l’homme qui veut ressusciter le train de nuit. ancien chef de projet à la SNCF et chez Alstom, il a sillonné l’Europe et le monde, wagon après wagon. en une décennie, il a dormi près de 400 nuits en train couchette. retards systémiques, promiscuité forcée, tarifs incohérents… l’industrie ferroviaire s’enlise dans les standards d’un autre siècle. il décide alors de révolutionner ce secteur laissé à l’abandon. en 2024, il cofonde Nox Mobility avec Janek Smalla (le cerveau derrière Flixtrain). leur mission : déployer une offre de train de nuit premium mais abordable à travers l’Europe. je suis un grand fan de trains, déjà séduit par l’ambition de feu Midnight Trains ou par le succès de Velvet. il y a une place pour un rail européen durable, esthétique et leur vision est séduisante : - Des cabines 100% privatives (fini les ronflements d’inconnus) - Un prix d'appel à 79€ (moins cher que le combo avion + hôtel) - 35 liaisons dans toute l’Europe prévues d'ici 2030 ce projet m'intrigue car il révèle un paradoxe européen : en 2023, seuls 5% des trajets longue distance se font en train. le plus dur reste à faire : convaincre une génération Ryanair que l'Europe mérite mieux que des allers-retours express. (la magie de l’Orient Express pour le 21e siècle ? 🚂) rdv en 2027 pour le premier train en circulation. j’y serai, et vous ? j’espère que les “échecs” du passé ouvreront la voie à Thibault et Janek. hâte de voir la suite de cette super aventure ! PS : je suis fasciné par l’univers du rail. mais le post commence à être long, la suite en commentaire :

la rumeur Apple-Mistral fait paniquer tout le monde. et si c'était exactement ce dont l'écosystème français avait besoin ? ⬇︎ alors qu’Apple cherche à combler son retard dans l'IA, Mistral aurait pu faire figure de proie idéale selon plusieurs sources. cette rumeur démontre une chose : les cofondateurs de Mistral ont créé une pépite qui regarde les géants américains dans les yeux. ce qu'ils ont réussi ? c’est objectivement remarquable. et un rachat à 5,8 milliards serait une excellente nouvelle pour trois raisons : 𝟭/ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹'𝗲́𝗰𝗼𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲̀𝗺𝗲 𝘁𝗲𝗰𝗵 ↳ on a désespérément besoin de success stories ↳ un exit historique = signal fort aux investisseurs internationaux 𝟮/ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗼𝗻𝗱𝘀 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀 ↳ 5,8 milliards d'exit = liquidité massive ↳ liquidité = réinvestissement dans les prochaines licornes 𝟯/ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗮𝗶𝗻𝗲𝘁𝗲́ ↳ les discours de souveraineté autour de Mistral sont légitimes (et je suis pro Mistral) ↳ mais un exit milliardaire français = début d'un écosystème qui se structure _________ et si un rachat n’était pas une si mauvaise nouvelle ? même si je prône la souveraineté numérique de notre pays, ne voyons pas le verre à moitié vide. ma conviction : Arthur Mensch, Timothee Lacroix et Guillaume Lample ont prouvé qu'on pouvait créer un champion mondial depuis Paris. maintenant, servons-nous de cette réussite pour dynamiser l'écosystème français. curieux d'avoir vos retours sur ce sujet.

l’heure est aux bilans. après +13 ans d’entrepreneuriat, des 100aines d’erreurs mais surtout des apprentissages. je vous partage les 10 plus précieux : 𝟭) 𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝘀’𝘆 𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 soyez hermétique au monde extérieur et allez jusqu'au bout de votre projet. 𝟮) 𝘀𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗯𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹𝘀 même si, paradoxalement, il faut pouvoir recevoir des avis extérieurs. mais faites le tri ! les bons conseils vous permettent d’itérer et d'aller plus vite. 𝟯) 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗴𝗶𝗹𝗲 c'est l’essence même d'une startup ! 𝟰) 𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗯𝗼𝗼𝘁𝘀𝘁𝗿𝗮𝗽 faites plus avec moins. 𝟱) 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲 ne vous cramez pas les ailes en vous exposant de façon démesurée au risque. 𝟲) 𝗹𝗲𝘃𝗲𝗿 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 levez si vous souhaitez accélérer. mais surtout : levez quand les indicateurs financiers sont au vert. 𝟳) 𝘀𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝘀'𝗲𝗻𝘁𝗼𝘂𝗿𝗲𝗿 construisez un nœud solide autour de vous. créez-vous un réseau pour partager et vous soutenir.  c'est ce que j’adore faire en ce moment avec les entreprises que j’accompagne. 𝟴) 𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲𝗿 𝘀𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗶𝗲𝗻𝘁𝘀 toujours avoir un lien direct avec eux pour itérer votre produit. 𝟵) 𝘀𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝗿 ayez une posture identifiable, avec un message clivant. et prenez la parole (notamment sur LinkedIn). 𝟭𝟬) 𝗽𝗲𝗻𝘀𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗳𝗶𝗻 dès le départ, vous devez savoir où vous allez et ce que vous voulez. une sortie ? une licorne ? un fort impact mais pas une grosse croissance ? en entrepreneuriat comme pour tout, nous apprenons en pratiquant. n’oubliez jamais ce qui vous anime, innovez, itérez. et surtout : amusez-vous ! quel serait votre 11ème conseil ? 👇 PS : merci à tous et toutes de me suivre, vous êtes déjà plus de 45 000 ici. c'est un réel plaisir de pouvoir échanger, débattre et apprendre ensemble.

à 39 ans seulement, cette française passe aux manettes d'OpenAI. de Sète à la Silicon Valley : une success story qui fait parler ⬇︎ c’est l’histoire de Fidji Simo, bientôt CEO Applications chez OpenAI. Fidji vient d’une lignée de pêcheurs du sud de la France.  bien loin de l’American Dream sur le papier. 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝘁𝗼̂𝘁, 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮𝗳𝗳𝗶𝗰𝗵𝗲 𝘂𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗯𝗿𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝘁. bac en poche à 16 ans, direction HEC Paris. très vite, elle travaille chez eBay et pose ses valises à San Francisco. en 2011, Fidji rejoint Facebook par la petite porte grâce à une candidature spontanée. une décennie plus tard, elle y dirige la vidéo et la monétisation. ascension fulgurante. puis, Fidji prend les rênes d’Instacart. leader américain de la livraison de courses. sous sa direction, en moins de quatre ans :  🔹 la scaleup devient rentable (après 10 ans de pertes) 🔹 l’application passe de 11 M en 2021 à 14,4 M fin 2024 🔹 elle réussit à introduire Instacart en Bourse (valeur ~10 milliards $). mais ce n’était que le début pour « 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗽𝘂𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗲𝗰𝗵 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲 » 👇 grosse annonce il y a 3 mois : Fidji rejoint OpenAI en septembre. bras droit de Sam Altman, elle gérera notamment ChatGPT. en à peine 15 ans, elle a bousculé tous les clichés ! → femme dans un milieu masculin → française parmi les géants américains  → diplômée d'école de commerce au cœur de la tech californienne c’est ce que j’appelle l’audace à la française 🐓 un parcours brillant, une détermination sans limite et une expertise redoutable. encore une femme inspirante à suivre de près. ✒ sur qui devrais-je faire mon prochain portrait ? PS : Fidji confie qu’une mission l’anime en particulier pour son nouveau rôle. le post commence à être long, la suite en commentaire

après +100 rdv avec des décideurs très différents, je suis surpris de voir qu’ils vivent tous les 5 mêmes challenges : c’est assez inédit de les voir aussi alignés, avec autant d’intensité. alors qu’ils sont dans des contextes très différents, à des stades variés. (rdv en fin de post si, vous aussi, vous souhaitez en parler en 1:1 avec moi 👇) 𝟭. 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 lever est devenu un parcours du combattant.  les valorisations sont complexes, la dette coûte cher, les LBO se tendent. → résultat : les entrepreneurs se recentrent sur la rentabilité et cherchent à maximiser leurs revenus plus tôt dans leur trajectoire (et ce n'est peut-être pas plus mal ?). 𝟮. 𝗹𝗮 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝘃𝗲𝗻𝘂𝘀 - les coûts d’acquisition sont plus concurrentiels - les canaux traditionnels saturent - et les mécaniques purement publicitaires ne suffisent plus. → il faut repenser sa stratégie, élargir ses modèles, rebooster sa présence avec un vrai positionnement. 𝟯. 𝗹𝗲 𝗠&𝗔, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗲𝘅𝗲 𝗾𝘂’𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 on ne vend plus aussi facilement sa boîte qu’en 2021. pas plus tard que mardi dernier, un CEO m’expliquait avoir vu son term-sheet repoussé deux fois avant d’être… ghosté. → résultat : beaucoup d’entrepreneurs travaillent (enfin) leur personal branding – non pas pour gonfler leur ego, mais pour créer une chambre d’écho qui les aide sur tous les fronts. 𝟰. 𝗹𝗮 𝗾𝘂𝗲̂𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝘁𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ dans un contexte plus incertain, les modèles “cash machine” reviennent en force. on cherche moins le prochain tour, plus la stabilité.  et ça change pas mal de choses dans les roadmaps. 𝟱. 𝗹𝗲 𝗺𝗮𝗻𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 la plupart des équipes ont été recrutées en période de croissance.  mais aujourd’hui, il faut piloter en période de tension. et ça suppose un autre type de leadership, plus agile, plus franc, plus stratégique. → ce shift, tout le monde ne l’a pas encore fait. mais ceux qui le font avancent plus vite. vous faites le même constat que moi ? preneur d'autres témoignages, visions et solutions. rdv en commentaires 👇 ___________ si vous êtes en train de vous poser ces questions,  ou si vous sentez que vous êtes “au milieu du gué”, sachez que vous n’êtes pas seul. et si vous avez envie d’en parler, d’y voir plus clair ou d’avoir un sparring partner pour prendre du recul, envoyez moi un MP 💪