Cycle de la violence : un mécanisme d’emprise 🔄 La violence conjugale ne commence pas toujours par un coup. Elle s’installe progressivement, à travers un cycle répétitif qui suit souvent les mêmes phases : Le climat de tension L’agresseur devient impatient, critique, parfois menaçant. La victime vit alors dans l’angoisse, essaye d’anticiper, de calmer, de plaire… pour éviter l'explosion. Chaque jour, un peu plus de peur et d’efforts invisibles. L’explosion Puis vient le l'agressivité : verbale, psychologique, physique, sexuelle ou économique… La victime encaisse, se protège comme elle peut, parfois en niant ce qui vient d’arriver. Les justifications L’auteur cherche à minimiser les faits, justifie ses gestes, rejette la faute sur l’autre, alors la victime doute d’elle-même, se sent responsable, tente de comprendre, pardonne… pour garder ce qu’il reste de la relation. La lune de miel Le calme revient, les excuses, les gestes doux, et les promesses apportent un espoir, fragile. Jusqu’à ce que le climat de tension reprenne, et que le cycle recommence. 💡 Comprendre ce cycle, c’est déconstruire l’idée que la violence est “un accident”. C’est voir qu’elle s’inscrit dans un mécanisme d’emprise qu’il faut stopper. Le reconnaître, c’est faire un pas vers la libération.